L’actualité fournit mille occasions d’indignation, de stupeur, de colère.
Ceci est un Cri, un cri d’indignation, de révolte, d’écoeurement.
Par exemple en lisant que le pape François préconise une "réforme financière qui soit éthique" pour permettre une réforme économique. Comment ne pas comprendre que les institutions financières, les dirigeants des banques, les entreprises prédatrices, les traders, etc. n’en ont rien à foutre de l’éthique, et que seul compte pour eux l’argent gagné le plus possible et le plus vite possible ? Comment ne pas comprendre que c’est n’est pas en "réformant" des institutions irréformables que les choses changeront ? Banalités que tout cela, nous le savons parfaitement.
Mais il n’est pas inutile de rappeler que l’Eglise institutionnelle, hiérarchique (et à supposer qu’il faille continuer à la distinguer de l’Eglise mystique) contribue manifestement au maintien d’un monde abominable. Ce qu’elle devrait dire, c’est qu’il faut commencer par la base, vivre un véritable communisme religieux, proche de l’Eglise primitive, à partir des communautés, comme ce qui a été tenté au Brésil ou ailleurs. Mais l’Eglise préfère y voir une utopie marxiste.
Une dernière chose, la mode exige aujourd’hui de parler avec nuance : il y a de tout dans le monde, le meilleur comme le pire. C’est sans doute vrai au niveau individuel, mais pas au niveau collectif.